Monique Barthe, 82 ans, a disparu depuis samedi soir. (PHoto DR)
Une octogénaire de 82 ans, Monique Barthe, domiciliée 2 rue Lapios à
Belin-Béliet, a disparu depuis samedi soir. Son petit chien est revenu
tout seul de la promenade qu'elle avait l'habitude d'effectuer tous les
jours avec lui, en laisse. Chose surprenante, il n'avait plus son
harnais. Monique Barthe a des problèmes de santé depuis trois ans,
notamment cardiaques, et elle doit suivre un traitement midi et soir.
Elle a été vue quittant son domicile, samedi 1er septembre entre 12 h 30
et 13 heures, puis de nouveau à 17 h 30 dans le secteur du Graoux,
tenant son petit chien dans ses bras. Elle est vêtue d'un pantalon noir,
d'un polaire marron foncé, marron clair, d'un bonnet de laine bleu
foncé et de baskets blanches. Elle n'avait ni papiers, ni argent.
Alerte donnée samedi soir
« L'alerte a été donnée à 18 heures, samedi », précise l'adjudant-chef
Patrick Hugot, de la gendarmerie de Belin-Béliet. Le boulanger, ayant vu
rentrer le chien tout seul, s'en est étonné auprès d'une femme pompier
qui achetait son pain. Cette dernière a décidé de pénétrer dans la
maison de Monique Barthe, et ne la voyant pas, a téléphoné au 15
immédiatement.
Dès 19 heures, les recherches sont lancées par un hélicoptère de
Mérignac avec caméra thermique. Des chiens spécialisés ont été détachés.
Des sapeurs-pompiers, un chien de piste de la gendarmerie de Mérignac
ont participé aux recherches jusqu'à minuit. Les chiens ont marqué dans
la zone du Graoux, pas loin du centre-ville, les odeurs des routes
nuisant un peu à leur pouvoir olfactif, ont précisé les forces de
l'ordre.
Recherches sur la Leyre
Dimanche et lundi, les recherches ont repris. La Leyre a été remontée et
les plans d'eau examinés. Une centaine d'habitants se sont portés
volontaires pour aider les gendarmes. Le maire, Marie-Christine
Lemonnier, des adjoints et des élus, se sont mobilisés. La municipalité a
mis la salle des fêtes à disposition, assurant toute la logistique.
L'Association de chasse de Belin-Béliet a aussitôt interrompu une battue
et son président, M. Ducournau, a mis « ses troupes » à disposition.
L'Association des pompiers volontaires a aussi répondu présent. « Une
très grande solidarité s'est mise en place », soulignent les gendarmes,
qui n'ont pas beaucoup dormi depuis quatre jours.
La brigade dont la moitié (huit hommes) est sur l'enquête, est en pleine
effervescence. « Ça leur tient vraiment à cœur », précise
l'adjudant-chef Hugot. De son côté, Marie-Christine Lemonnier, le maire,
exprime toute sa tristesse.
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