vendredi 24 juin 2011

Film-documentaire US : Food Inc.

« Food Inc » est un film à voir de toute urgence.

« Food Inc » contient des informations que la plupart des médias rechignent à diffuser car les répercuter risquerait de « froisser » leur principaux annonceurs et de leur faire perdre 90% de leur bénéfices publicitaires. Ces annonceurs forment le plus puissant des lobby, celui de l'industrie agro-alimentaire. « Food Inc » révèle notamment comment les « bactéries tueuses » se multiplient et se répandent... Ce documentaire propose aussi de reprendre le pouvoir en allant le chercher... au fond de nos assiettes.

Un peu partout en Europe les autorités sanitaires affirment poursuivre leur investigations au sujet des bactéries tueuses qui sévissent via divers légumes et la viande hachée (produits industriellement). Pourtant, aux USA, les causes des épidémies provoquant des diarrhées hémorragiques sont bien connues. Elles frappent, outre atlantique, depuis au moins dix ans. Les responsables de la santé publique américaine ont déterminé que la prolifération des « bactéries tueuses » était dûe au mode nutritif des bovins dicté par l'industrie agroalimentaire aux agriculteurs. Les bovins sont aujourd'hui nourris quasi exclusivement avec de la farine de Maïs. Ces bovins naturellement herbivore, sous l'influence de ces farines, multiplient dans leur panse les fameuses bactéries tueuses. Celles-ci contaminent la viande dans les abattoirs et les légumes par le ruissellement du lisier ou son utilisation comme engrais.



Ces faits sont malheureusement ignorés du plus grand nombre. Aux USA le lobby agro-alimentaire s'acharne contre tous ceux qui veulent révéler le désastre sanitaire dans lequel il nous entraîne. A coup de procès, de pressions sur la classe politique, de manipulations et de corruption, l'industrie agroalimentaire bâillonne les victimes, fait taire les médias et réussit à faire voter des lois qui les libèrent de tout contrôle... En Europe ces mêmes groupes de l'industrie agroalimentaire utilise les même méthodes. Les informations concernant « les bactéries tueusent » doivent être appréhendées avec un esprit critique des plus vif car la manipulation et la désinformation règne !



Au moins pour cette raison, le documentaire « Food Inc » doit être vu et débattu. Les informations qu'il contient doivent être portées à la connaissance du plus grand nombre de citoyens possible.



« Food Inc » ne fait pas que dénoncer le désastre sanitaire dans lequel nous entraîne l'industrie agroalimentaire, il pointe précisément là ou nous pouvons redevenir des citoyens... en allant chercher le pouvoir au fond de nos assiettes !












mercredi 15 juin 2011

Energie : Vidéo : Artistes québécois contre le Gaz de Schiste





L'impact sur l'environnement est gros car, il utilise au moins une quarantaines de produits chimiques pour extraire le gaz et aussi l'eau est beaucoup utilisé pour ce gaz.

http://enviro-terre.kazeo.com/Actualites-sur-l-environnement/Artistes-quebecois-contre-le-Gaz-de-Schiste,a2222370.html

Donnez la préférence aux produits fabriqués en france !

Savez-vous distinguer les choses quand vous achetez vos produits de tous les jours ?
Quels produits sont fabriqués aux Etats-Unis, aux Philippines, à Taiwan ou en Chine ?
Vous ne savez pas n’est-ce pas ?


Les 3 premiers chiffres des codes barres d’un produit indiquent le pays d’origine.

Exemple : 36 ...  Fabriqué en france ... 

30 à 37          : France
76                  : Suisse et Liechtenstein 
84        : Espagne  
611      : Maroc   
 80 à 83         : Italie
57                 : Danemark
400 à 440    : Allemagne
50                 : Angleterre
64 et 73       : Finlande et Suède
45 et 49       : Japon 
690 á 693 et 695  : Chine

 

jeudi 9 juin 2011

J'économise l'eau. Réaliser 40 % d'économie par an !

D'abord, j'économise l'eau pour préserver nos richesses naturelles et permettre à nos enfants d'en profiter :  

En Gironde, les ressources en eau sont très abondantes. Entre les pluies et les apports par les fleuves et rivières, ce sont en effet 40 milliards de mètres cube d'eau qui se renouvellent chaque année. Mais seule une infime partie de cette eau peut être bue à la source sans traitement.
C'est l'eau des nappes souterraines qui chemine très lentement sous nos pieds à grande profondeur. Dans la nappe éocène, c'est une eau de pluie tombée du temps de l'homme de Cro-Magnon et qui a mis 20 000 ans pour arriver sous Bordeaux.

Chaque année en Gironde, pour satisfaire tous nos besoins (alimentation en eau potable, activité agricole, activité industrielle, etc.), ce sont plus de 300 millions de mètres cube d’eau qui sont prélevés dans le milieu naturel, dont la moitié environ dans les nappes profondes.
Répartition des prélévements dans les nappes profondes entre les différets usagesLes 150 millions de mètres cube prélevés chaque année dans les nappes profondes sont principalement destinés à notre alimentation en eau potable qui dépend presque exclusivement de ces nappes.

Ensuite, j'économise l'eau parce que ça nous coutera moins cher à tous :  

Aller chercher de l'eau plus loin, plus profond ou traiter l'eau de moins bonne qualité que celle des nappes profondes coûte cher. Mettre en œuvre de nouvelles ressources coûte cher : il faut des usines, des canalisations, de l'énergie, etc.
Pour réduire nos prélèvements dans les nappes profondes et satisfaire nos besoins, toutes les solutions coûtent cher excepté les économies d'eau et la lutte contre le gaspillage. Une goutte d'eau économisée, c'est une goutte que l'on n'a pas eu besoin de pomper, de traiter, de stocker, de transporter, etc.

Enfin, parce que ça coûte moins cher à chacun :  

Quand je fais des économies d'eau, ma facture d'eau diminue. Et pas que ma facture d'eau. En effet, lorsque je consomme moins d'eau chaude, c'est moins d'énergie consommée pour chauffer l'eau.
Alors quand j'y gagne, tout le monde gagne !



Quelques chiffres utiles pour s'y retrouver :

Retenez que c'est d'abord dans votre salle de bain que ça se passe !
 Dans la salle de bains
  • Toilette au lavabo : 5 litres environ
  • Douche de 4 à 5 minutes : de 60 à 80 litres
  • Bain : de 150 à 200 litres
 Dans les toilettes
  • Chasse d’eau : de 6 à 12 litres à chaque utilisation
  • Chasse d’eau double commande : de 3 à 6 litres à chaque utilisation
Dans la cuisine
  • Vaisselle à la main : de 15 litres (remplissage des bacs) à 50 litres (eau courante)
  • Lave-vaisselle : de 25 à 40 litres par lavage (20 à 25 litres pour les plus récents)
  • Lave-linge : de 70 à 120 litres par lessive (40 à 90 litres pour les plus récents)
 Dans le jardin
  • Evaporation d’un gazon : 3 à 6 litres d’eau par m2 par jour quand il fait chaud
  • Arrosage du jardin : de 15 à 20 litres par mètre carré
  • Remplissage d’une piscine : de 50 000 à 80 000 litres
conso eau domestique

 

Comment réaliser 40% d’économie par an et préserver nos nappes profondes :

  • je vérifie, à l'aide de mon compteur, que je n’ai pas de fuite ;
  • j'installe une douchette économe (et un flexible renforcé car la douchette réduit le débit de 20 à 12 litres/minute et augmente la pression),
    OU un réducteur de débit entre le robinet et le flexible de douche (solution moins onéreuse mais procurant moins de confort d'utilisation).
    Si je prévois une installation neuve, je choisis un mitigeur thermostatique (moins de gaspillage pour atteindre la température souhaitée) ;
  • j’installe une chasse d'eau à double commande (3/6 l),
    OU  un dispositif pour réduire le volume de mon réservoir (plaquettes ou sacs WC) ;
  • j’installe des réducteurs de débit (appelés aérateurs ou mousseurs) sur les becs des lavabos et de l'évier (à la place des simples brise-jet existants).
    Si j'envisage une installation neuve, je choisis des mitigeurs à double butée (en position classique, ils fournissent 6 litres/minute, et en soulevant plus loin le levier, on obtient un débit plus important, pour le remplissage des gros récipients par exemple) ;
  • je remplace mes anciens lave-linge et lave-vaisselle par des modèles récents économes en eau (et en énergie) ;
  • je récupère l'eau de pluie pour arroser mon jardin, nettoyer ma voiture. Pour ces usages, je peux aussi envisager de réaliser un forage dans une nappe superficielle.
A retenir : on pense souvent en priorité à la récupération d'eau de pluie pour économiser l'eau. Pourtant, du point de vue du volume économisé c'est souvent l'une des techniques les moins efficaces, et du point de vue économique c'est l'une des plus onéreuses (rarement rentabilisée en moins de 15 ans).
Ainsi par exemple, pour un logement et pour un investissement du même ordre (50 à 100€) : 
    • un récupérateur d'eau de pluie de 300 litres est 10 fois moins efficace  pour économiser l'eau (volume économisé correspondant à environ 10 remplissages au mieux dans l'été, soit environ 3 m3 par an) ;
    • que l'équipement des douches, WC et lavabos (volume économisé de l'ordre d'un tiers de 120 m3/an, soit 40 m3/an).
      Sans compter que ces équipements hydroéconomes adaptables sur les sanitaires permettent de faire des économies d'énergie significatives (30 à 40% de l'eau consommée dans un logement est chauffée).






Stats Ecologis de Mai 2011. +33 % !

4993 visiteurs sur les sites d'Ecologis. +33% par rapport à Avril 2011.
19500 pages vues. +93%.

Site le plus vu www.ecologis.biz
2 eme : le blog : http://ecologis-33-40.blogspot.com/
3 eme : le site d'actu : http://jecdu33.free.fr/deco/
4 eme : http://airdeslandes.free.fr/


Le large du Japon devient une décharge en mer.

Suite au tsunami du 11/03/2011, le large du japon devient une décharge en mer.
http://ecologis-33-40.blogspot.com/2011/03/accident-nucleaire-japon-reacteurs.html


DECHETS - L'Association Robin des Bois lance un appel international pour la prise en charge des millions de tonnes de déchets partis en mer après le tsunami au Japon…



Une «gigantesque décharge en mer». L’Association Robin des Bois dénonce une autre conséquence du tsunami qui a frappé le Japon le 11 mars dernier et passé sous silence jusqu’alors : l’accumulation de déchets en mer. Tout le monde garde en mémoire ces voitures, camions, voire bateaux emportés par la vague gigantesque. Fracassés par la violence du tsunami, tout ce matériel arraché à la terre s’est retrouvé en débris dans la mer, et est entré «dans un infernal cercle océanique, la boucle du Pacifique Nord, dont le tour complet se fait en dix ans» estime l’association.

«Avions, bateaux, voitures et réservoirs vont progressivement rejeter en mer les hydrocarbures et autres liquides toxiques, fûts, jerrycans, bombes d’aérosol épandant dans l’océan des solvants, des acides, des pesticides, des médicaments, des bois traités (…) Les risques de collision entre des gros déchets, conteneurs maritimes et troncs d’arbres, et les navires de surface et les sous-marins ne sont pas négligeables» alerte encore l’association. A titre d’exemple elle rappelle que «après le typhon Morakot qui a dévasté Taiwan en 2009, 170.000 tonnes de bois ont été récupérés dans les eaux territoriales du Sud du Japon, mais la majorité des bois flottés ont été pris en charge par les courants trans-Pacifique.»
Ces déchets leurrent les oiseaux et les poissons et rentrent dans leurs régimes alimentaires…

Impossible de chiffrer la quantité de déchets embarqués en mer, mais Robin des Bois rappelle que la catastrophe a laissé environ 25 millions de tonnes de détritus sur terre, et que la vague est entrée jusqu’à 10 kilomètres à l’intérieur des terres et a submergé au moins 500 km2.

L’association a estimé le trajet probable de ces déchets. «Ils seront en partie captés et piégés par un courant circulaire et formeront l’Eastern Garbage Patch, une zone d’accumulation où la densité de déchets est élevée. Les déchets les plus légers propulsés par les courants, les vents et les vagues sont attendus le printemps prochain sur les plages au Nord de l’archipel d’Hawaï ; les bouteilles vides en plastique seront les premières avec d’autres emballages alimentaires.»

http://www.20minutes.fr/article/738571/decharge-mer-train-former-apres-tsunami-japon

Article sur la radioactivité dans l'air suite à l'accident nucléaire :
http://ecologis-33-40.blogspot.com/2011/03/carte-sur-la-radioactivite-de-lair-en.html

mardi 7 juin 2011

Réintroduction des farines animales = retour de la vache folle ?

En pleine psychose sanitaire sur la bactérie E. coli, l'information ne pouvait pas passer inaperçue. Selon le journal économique La Tribune, la France serait en train de proposer un retour au recours des farines animales dans l'alimentation des bêtes d'élevage. A l'appui, le quotidien pointe un document du Conseil national de l'alimentation (CNA) qui prône un retour aux farines. Il devrait se faire par étapes (en commençant par la filière aquacole) et soumis a des règles et des contrôles stricts, mais il réveille néanmoins le spectre de l'épidémie de vache folle des années 1990.


CONSOLIDER LA COMPÉTIVITÉ DE L'ÉLEVAGE INDUSTRIEL

Le document de travail cité par La Tribune fait en effet valoir "une situation sanitaire désormais maîtrisée" aboutissant à "l'absence de risques pour la santé humaine". Dès juillet 2010, la Commission européenne déclarait en effet que l'Union était "sur le point d'éradiquer l'encéphalopathie spongiforme bovine". Selon le document de travail du CNA, cette réintroduction, quoique présentant "un avantage économique variable, voire incertain, selon les secteurs" pourrait tout de même être une réponse aux "besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale" avec même des "avantages environnementaux probables", notamment dans l'élevage aquacole qui autorise toujours certaines farines animales et pour lequel "la question de la préservation des ressources halieutiques se pose avec de plus en plus d'acuité", relève le rapport.


Bien sûr "la question de l'acceptabilité par le consommateur peut se poser", estime le rapport. Le spectre du scandale de l'encéphalopathie spongiforme bovine, les images des centaines de milliers de vaches abattues et la crainte de la variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob ne manqueront en effet pas de ressurgir quand le CNA rendra son avis définitif. Ce sera alors aux politiques de se prononcer à la lumière des éléments scientifiques et sociaux-économiques.


http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/06/07/vers-une-reintroduction-des-farines-animales_1532761_3244.html

dimanche 5 juin 2011

6 français sur 10 souhaitent sortir du nucléaire.

Selon un sondage de l'Ifop publié dans le Journal du dimanche daté du 5 juin, plus de six Français sur dix (62 %) expriment leur préférence pour un arrêt progressif "sur 25 ou 30 ans" du programme nucléaire hexagonal et de ses centrales.

Selon cette enquête, 15 % se prononcent pour un arrêt rapide du programme nucléaire français et 22 % sont au contraire favorables à sa poursuite et à la construction de nouvelles centrales. Une majorité de sondés, 55 %, ne ressent pas d'inquiétude à l'égard des centrales nucléaires françaises, contre 45 % qui se disent préoccupés. Ce sondage a été réalisé après la décision de l'Allemagne d'abandonner l'énergie nucléaire dès 2022.

"DU CHARBON ? DU GAZ ?"

Dans un entretien au JDD publié dans la même édition, la présidente du groupe Areva, Anne Lauvergeon, estime que "le reste de l'Europe réagit différemment" de l'Allemagne face à la catastrophe de Fukushima : "Par quoi l'Allemagne va-t-elle remplacer son nucléaire ?", demande-telle, "Du charbon ? Du gaz ? ça veut dire plus de CO2 !". "Des énergies renouvelables ? Elles sont intermittentes et on ne sait pas stocker l'électricité", déplore-t-elle également. "L'Allemagne devra donc importer de l'électricité venue de pays ayant tous des programmes nucléaires. Où est la logique ?"

Une diminution de 25% en 10 ans de la déforestation au niveau mondial

Suite à l'article sur la déforestation au brésil : http://ecologis-33-40.blogspot.com/2011/06/deforestation-bresil-production.html  ( Barrage pour produire de l'électricite )

Au niveau mondial, la déforestation a diminué de 25% au cours de la décennie 2000-2010 par rapport à la décennie précédente, signe encourageant mais toujours insuffisant pour les défenseurs de l’environnement. 

Le rythme de destruction de la troisième plus grande forêt au monde a diminué de 25% au cours de cette décennie par rapport à la moyenne des années 1990, mais reste beaucoup trop haut dans certains pays, d’après ce qu’a indiqué l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

Un rapport intitulé « L’Etat des forêts dans le Bassin de l’Amazonie, le Bassin du Congo et l’Asie du Sud Est », a été publié en même temps qu’un sommet ayant lieu en République du Congo et rassemblant les délégués de 35 pays occupant ces forêts, dans l’objectif d’atteindre un accord mondial sur la gestion et la conservation des régions forestières.
L’Amazonie et le Congo sont respectivement les premières et secondes plus grandes forêts mondiales, tandis que la troisième plus grande, la forêt de Bornéo Mékong se trouve en Indonésie.
Ces forêts absorbent des milliards de tonnes de dioxyde de carbone et abritent les deux tiers des espèces terrestres connues du monde.

L’étude indique que le taux annuel de déforestation dans ces trois régions, qui représentent plus de 80% des forêts tropicales mondiales, était de 5,4 millions d’hectares entre 2000 et 2010, soit 25% de moins que les 7,1 millions d’hectares entre 1990 et 2000.

Les statistiques montrent que la destruction des forêts dans le bassin du Congo est restée stable mais faible au cours des vingt dernières années, tandis qu’en Asie du Sud Est, le taux de déforestation a été plus que divisée par deux.

Les pays qui avaient auparavant des taux très élevés de déforestation, tels que le Brésil et l’Indonésie, ont enregistré certains succès dans la lutte contre ce problème au moyen d’une meilleure politique en matière de conservation, d’après l’auteur du rapport, Mette Wilkie.

Cependant, cette dernière a suggéré que ce n’était pas une raison pour se complaire, surtout sous la menace provenant de l’élevage.

« La déforestation est plus élevée qu’elle ne devrait l’être » a indiqué Mette Wilkie. « Le bassin de l’Amazonie recense encore de nombreuses conversions des sols à grande échelle pour l’élevage ou les cultures, le Congo en recense de nombreuses de petite échelle, principalement pour l’élevage de subsistance, tandis que l’Asie du Sud Est est un mélange des deux ».

Les forêts d’Indonésie en particulier ont été ravagées par les cultures de palmiers à huile dans le passé, bien que le gouvernement ait signé le mois dernier un moratoire de deux ans sur la déforestation, dans le cadre d’un accord signé avec la Norvège pour compenser ses émissions de dioxyde de carbone.

L’Equateur, le Burundi et le Cambodge sont les pays ayant les taux les plus élevés de déforestation tandis que le Rwanda, le Vietnam et les Philippines font partie des pays qui ont vu leurs forêts croître ces dernières années, d’après l’étude.

Mette Wilkie a indiqué que la croissance de la demande mondiale pour l’alimentation, qui devrait augmenter de 70% d’ici 2050, exercera plus de pression sur ces écosystèmes. 


La suite : http://www.actualites-news-environnement.com/26658-deforestation-diminution.html
 

vendredi 3 juin 2011

Déforestation Brésil / Production Electrique : barrage de Belo Monte

Le projet de barrage de Belo Monte est un projet de barrage hydroélectrique sur la rivière Xingu dans l'état du Pará au Brésil.



La capacité maximale prévue de la centrale hydroélectrique est de 11 233 mégawatts (MW) via 72 turbines, ce qui en fera le deuxième complexe hydroélectrique du Brésil, et le troisième dans le monde derrière le barrage des Trois Gorges en Chine et le barrage d'Itaipu entre le Brésil et le Paraguay. Cependant la production électrique moyenne devrait être de 4 462 MW. L'électricité du barrage servira vraisemblablement à l'extraction de bauxite à partir de gisements dans l'état du Pará et à sa transformation en aluminium. L'opposition au projet a eu et a encore une forte médiatisation incarnée par le chanteur Sting et chef indien Raoni Metuktire.

Le projet est vivement critiqué par les populations autochtones et de nombreuses organisations environnementales au Brésil. Il aurait un rendement limité à 10 % de l'énergie électrique brésilienne avec un impact considérable sur l'environnement entrainant une réduction drastique de la biodiversité et la destruction d'espèces rares et l'engloutissement du territoire de tribus indiennes qui obligerait à déplacer plus de 25 000 indigènes, principalement des municipalités d'Altamira et de Vitoria do Xingu en raison d'un réservoir de 6 140 km2 1. Le coût de cet aménagement hydraulique est estimé entre 11 et 16 milliards de dollars. Le projet devrait employer durant la construction environ 18 000 personnes de manière directe et 80 000 de manière indirecte ; après la construction, le nombre d'emplois permanents ne serait que de 2 000. L'appel d'offre du projet a été remporté par Norte Energia, une filiale à 49 % d'Eletrobrás.



Le chef indien Raoni pleure en apprenant la décision du gouvernement brésilien. Celui-ci vient, en effet, de donner le feu vert pour la construction du barrage de Belo Monte.

Les milliers de lettres ainsi que plus de 600 milles signatures ont tout simplement été ignorées.

Madame Dilma Roussef a signé l’arrêté de mort des peuples Xingus.
...
Le barrage de Belo Monte sera plus vaste que le canal du Panama et inondera au moins 400 000 hectares de forêt. De ce fait 40 000 indigènes et autres populations locales seront délocalisées et l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales sera détruit

Tout ceci pour faire de l’énergie ?

Au prix de l’humain et de la terre ?

mercredi 1 juin 2011

Les enjeux énergétiques : enjeux majeurs pour les peuples au 21éme siècle

« Nous sommes face à un changement de civilisation » : « Du point de vue énergétique, le risque le plus important est celui de la pénurie. D’ici à la fin du siècle, la population va croître de 3 milliards d’individus. La résorption des inégalités à l’échelle de la planète ou de problèmes comme l’accès à l’eau potable va considérablement accroître les besoins en énergie. La fin du pétrole bon marché, le réchauffement climatique nous oblige à une transition énergétique sans précédent. Pour faire face à ces multiples enjeux, nous avons besoin de toutes les énergies. Le nucléaire est une des énergies les plus concentrées. Une tonne d’uranium produit 500.000 fois plus d’énergie qu’une tonne de pétrole. Cet un avantage considérable en matière de coût. C’est une énergie qui est stockable, donc qui nous met à l’abri des aléas du marché. Les partisans de l’abandon de la filière nucléaire affirment que l’amélioration de l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables permettraient de se passer de l’atome. Ce n’est pas possible. Les lois de la physique sont telles que la réduction des pertes énergétiques a des limites. Quant aux énergies renouvelables, elles sont indispensables mais trop diffuses. »  
Claude Aufort, Ingénieur et ancien administrateur du Commissariat à l’énergie atomique